2 kilos d’idéalisme, 1 litre de passion, 2 cuillères à soupe de planification et une bonne pincée de folie : si nous devions écrire la recette originale de Vegan Butcher, ce serait peut-être celle-là. L’une des choses que nous aimons le plus lorsque nous achetons auprès d’une entreprise locale est de découvrir les personnes qui se cachent derrière elle.
Leurs antécédents, leurs idéaux, leur motivation… ces éléments, peut-être insignifiants pour beaucoup, finissent toujours par se refléter dans le produit ou le service qu’ils proposent. Lorsque nous aimons et décidons d’acheter quelque chose, nous ne réalisons souvent pas pourquoi nous faisons ce choix. Bien sûr, la qualité joue un rôle important (et c’est probablement la première chose qui vous vient à l’esprit) mais, inconsciemment, nous sommes également attirés par ce que ce produit représente et incarne.
Ce n’est pas une coïncidence amusante que notre logo représente 2 visages : Ce sont les visages de nos fondateurs, Benoit et Federica. Ces visages ne sont pas là par égocentrisme – bien au contraire – mais pour NOUS rappeler, The Vegan Butcher, où et pourquoi nous avons commencé et VOUS, notre client, que de vraies personnes prennent soin de chacun des produits qui finissent sur votre table. Pas de machines, pas de grandes multinationales sans âme : Les gens.
Donc, si nous vous avons suffisamment intrigué pour lire ce blog jusqu’à ce point, vous l’avez peut-être déjà deviné.
Notre premier article de blog est : L’histoire du boucher végétalien, en quelques points !
- 2017. Une année chanceuse pour le destin du futur premier boucher végétalien de Belgique : Federica et Benoît se rencontrent et se mettent rapidement à rêver d’une éventuelle carrière ensemble. Mais ce futur semble encore très, très lointain.
- L’année 2018 apporte son lot de changements : La personnalité implacable de Federica n’est pas satisfaite dans son emploi actuel, tandis que Benoît estime que le moment est venu de changer radicalement de direction par rapport à son rôle d’activiste animalier, alors en cours.
- Janvier 2019 : Repousser ses rêves : c’est fini ! Il était temps de passer aux choses sérieuses et de mettre sur papier le projet dont ils discutaient depuis plus d’un an.
Deux végétaliens éthiques, pourtant anciens amateurs de viande, le couple trouve que la scène belge est extrêmement pauvre en offre qualitative de viandes végétales. L’objectif de leur projet est, dans leur esprit, très clair : « Pour changer une idée, il faut d’abord changer le comportement qui y est lié ».
- Et voilà qu’arrive avril 2019 : le « grand » lancement.
Les mois qui suivent, jusqu’à la pandémie malheureusement bien connue de 2020, sont un mélange d’excitation, de confusion, de doute, de panique, d’enthousiasme et, surtout, de tests, de tests et de tests. Les nuits blanches sont la norme, le café devient un meilleur ami fidèle, la vie sociale est mise de côté (pas de temps ni d’argent pour cela) mais, dans l’ensemble, l’énergie et les espoirs sont élevés ! Aaaaah, c’est bon d’être jeune !
- 2020 : Covid19 arrive et le Vegan Butcher, qui commence enfin à prendre forme (principalement grâce à sa présence sur les marchés et les foires en Belgique), doit évoluer vers quelque chose de différent !
Mais le couple n’abandonne pas : Ils sont encore tout en bas de l’échelle, alors qu’est-ce qu’il y a à perdre ? Une toute nouvelle boutique en ligne, une récession économique et quelques membres supplémentaires du personnel plus tard, les difficultés sont toujours là et chaque jour apporte son lot de nouveaux défis. Mais The Vegan Butcher est toujours debout, transformé et évolué, mais toujours le même au fond !
A emporter pour l’histoire de The Vegan Butcher :
En résumé : Hors ligne, en ligne, en tant qu’équipe de 2 ou 10 personnes, beaucoup de choses ont heureusement changé, mais pas nos valeurs. Et dans tout ça, dernière nouvelle : Nous sommes peut-être aussi devenus des experts en fabrication de seitan ! 😉
Nous avons fait des erreurs, beaucoup d’erreurs. Le plus souvent, nous avons fait des exceptions sur des choses qui se sont finalement révélées être des échecs, nous avons parfois pris des engagements que nous étions à peine capables de remplir (en dormant en moyenne 4 heures en 2 jours). Mais malgré toutes les erreurs et les échecs, nous avons toujours agi avec intégrité, en croyant fermement au boucher végétal et en nous accrochant aux quelques succès comme une motivation supplémentaire pour continuer.
Nos forces motrices ? Ils sont aussi notre pire source de stress 🙂 Nous nous réveillons tous les jours avec de nouveaux défis, les bons comme les mauvais : passer la commande de ce nouveau client sceptique, améliorer des systèmes peu efficaces, suivre les courriels des clients, créer une atmosphère énergique et positive où tous les gens ont le sentiment de faire partie de quelque chose et ne viennent pas en attendant le chèque de paie à la fin du mois, un avenir où la souffrance animale est épargnée, ou du moins diminuée… Mais soyons honnêtes, notre principale force motrice, ce sont nos clients.
Nous sommes très reconnaissants envers tous ceux qui, au fil des ans, ont permis à nos rêves d’aller de l’avant ! Qui sait, peut-être avez-vous déjà eu quelques aperçus de ce que nous sommes, et il n’y a pas que les produits qui comptent…
Merci de nous lire, et à la prochaine !